Deux définitions à retenir :
- Le/la PNJ ou "personnage non joueur", défini la personne portant ou non un dress code en rapport avec le thème de l'Op . Ces personnes circulent toujours sur le terrain de jeu avec un gilet/brassard de sécurité et servent les intérêts du JEU. C'est le cas de vos orgas par exemple.
- Le/la JNC ou "joueur non combattant", défini la personne portant un dress code en rapport avec le thème de l'Op. Ce personnage incarne un ou plusieurs rôles et peut changer de statut JNC ou PNJ selon les intérêts du JEU. Cas typique des équipes de presse et des photographes. En mode JNC (sans brassard/gilet de sécurité), ces participant.e.s jouent leur rôle.
Pour mieux comprendre ce principe, visionnez la vidéo Gouse Donnelly devient reporter de guerre au Vietnam, où l'équipe de vidéastes intègre complètement le jeu tout en effectuant sa démarche cinématographique.

Vous rencontrerez sur l'aire de jeu différents personnages qui sembleront impliqués dans le présent conflit à différents degrés. Ces JNC agissent toujours selon leurs propres intérêts. Certains seront clairement identifiés comme alliés ou ennemis mais la plupart démarrent le jeu en mode neutre.

Selon le comportement des factions à leur égard, les JNC peuvent donc à tout moment basculer du mode neutre au mode allié/ennemi, voire même devenir des agents doubles. Soyez donc très prudents dans vos relations avec ces derniers et surtout réfléchissez bien avant d'éliminer un JNC. Ce dernier reviendra en jeu peu de temps après, mais son "karma" se souviendra toujours des méfaits à son encontre si il ré-endosse son personnage assassiné ! Si le JNC change de rôle, alors son "karma" est vierge de tout souvenir.

Nous décrivons brièvement ci-dessous les rôles des différents personnages non combattants. Ce descriptif donne une orientation générale du rôle tout en éclipsant "les missions/ objectifs primaires et secondaires des rôles" dans l'intention de préserver leurs attributions réelles dans le scénario de jeu.

Si vous vous sentez l'âme d'un "chef" et désirez gérer toute une faction le temps du weekend, ce rôle est pour Vous. Faute d'attribuer ces rôles à des joueurs, ils seront endossés par les organisateurs.
Vous serez de toute manière épaulé.e par un orga qui se tiendra à vos côtés durant l'Op.
Il s'agit pour le camp français d'endosser le rôle du Général de Castille et du côté vietnamien de prendre le rôle du Général Giap. Votre dress code sera adapté à cette fonction, nous pouvons vous aider à vous équiper pour éléborer votre tenue de jeu.

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C'est un rôle provisoire que vous devriez peut-être assumer durant certaines phases de jeu. P.I.M signifie "Prisonnier Interné Militaire". Il s'agit d'éléments du Vietminh qui individuellement ou par groupe se rallient aux français. Le PIM reçoit une somme d'argent en échange de son arme et est intégré d'abord comme supplétif pour diverses basses besognes de logistique, comme par exemple, récupérer les colis parachutés, construire des abris, creuser des tranchées ou encore transporter du matériel.
Si la plupart des PIM restèrent fidèles aux troupes du CEFEO, le Vietminh profitait aussi de cette opportunité pour infiltrer ses agents de renseignement, des saboteurs ou encore des assassins.
Si vous rencontrez un joueur désirant passer dans votre camp, il vous appartient de l'interroger sur ses motivations, les hommes du "Détachement Opérations-Patrouilles sont habilités à déterminer la fiabilité du PIM. Un PIM ayant fait ses preuves pourrait avec le temps devenir un supplétif combattant à vous côtés.
Le PIM sera affublé d'une chasuble "PIM" l'identifiant comme supplétif du camp français.
La complainte du PIM peut se résumer en ces quelques phrases : "beaucoup manger, travail titi, moi pas content toujours travail, content baiser avec congaï, beaucoup dormir, ça c'est toc lam, content rester avec les PIM, moi pas aller chez Ho Chi Minh".

Le PIM côté français avait son pendant auprès du Vietminh : le coolie. Souvent recruté.es de force, ces femmes et ces hommes constituèrent l'épine dorsale de l'armée populaire du Vietnam. C'est eux qui par exemple acheminèrent toute la logistique de guerre du Vietminh à Dien Bien Phu permettant ainsi au Général Giap de disposer d'une artillerie de campagne et de DCA entre-autre.
Le cliché du coolie, ce sont ces femmes et hommes poussant à bout de bras des vélos dont la charge avoisinait les 250 kg à travers les montagnes du Haut-Tonkin. Vous pourriez en tant que JNC vous retrouver pour une raison ou l'autre dans un rôle de coolie. Le coolie peut à loisir être affecté à des missions dangereuses ou pas, comme déminer un champ de mines, transporter du matériel ou encore creuser des tranchées, etc ...
il s'agit aussi d'un rôle provisoire mais qui peut se répéter durant le weekend.

Les règles de jeu des PIM et coolies suivent les consignes de jeu concernant les prisonniers (le temps maximal est à respecter sauf accord). Le camp français ne peut pas recruter de force un PIM, il faut soit un déserteur vietnamien, soit un prisonnier, tandis que le camp vietnamien peut effectuer des rafles parmi les villageois et les JNC pour en faire des coolies.

L'Indochine, perle de l'Orient exerçait un attrait tout particulier pour le soldat fraîchement débarqué de la Métropole. Après une longue traversée en bateau et remis du premier choc en decouvrant l'Asie, nombreux furent les militaires qui succombèrent aux charmes de dames exerçant "le plus vieux métier du monde". Cela n'était pas sans conséquences, beaucoup de volontaires pour l'Indochine à peine débarqués attrapèrent moultes maladies vénériennes.
Tradition bien française aussi, il était de coutume pour les unités de disposer d'un BMC ou Bordel Militaire de Campagne. Ce dispositif avait l'avantage (en toute logique militaire) d'imposer tant aux filles de joie qu'aux militaires des procédures sanitaires strictes évitant de cette manière de retrouver trop de soldats inaptes au combat.
Ces BMC n'étant pas disponibles partout, localement, les soldats en poste pratiquèrent "l'encongaillage", la congaï étant par défintion, la "petite amie vietnamienne" du soldat.

Dien Bien Phu a eu au moins un BMC relevant de la 13^è DBLE. Durant les dernières semaines de siège du camp retranché, les vietnamiennes du BMC servirent volontairement d'aides-soignantes dans les antennes chirurgicales prodiguant toutes sortes de soins auprès des blessés.
Ces dernières furent lâchement assassinées par le Vietminh lorsque le camp tomba aux mains des hommes de Giap au prétexte futile qu'elles auraient pris les armes ...

Proposer de tenir ce genre de rôle est issu de notre expérience sur de précédents opus où des JNC pour acquérir rapidement certaines ressources, ont simulés des relations intimes. Tout s'étant bien passé mais sans cadre défini, nous préférons dorénavant, ajouter une procédure standardisée aux consignes de jeu.

Ce rôle est ouvert à toute personne, peu importe son genre. Cela peut être un rôle temporaire afin de remplir plus aisément une mission par exemple ou bien un personnage assumé tout au long du weekend. Si plusieurs personnes sont intéressées par ce rôle de composition, cela débouchera sur la création d'une "petite section" ayant ses propres missions et objectifs. Dans ce dernier cas, un dress code distinct sera proposé.
Comme il n'est pas question de simuler des rapports intimes, des règles strictes seront d'application afin d'éviter toute insécurité émotionnelle.
En résumé, un "contact intime" s'établira sur la base du consentement mutuel, soit en négociant le prix de la passe, soit en utilisant un ticket de BMC délivré par le "boss du BMC - un légionnaire". Les protagonistes poseront alors mutuellement leurs mains sur les poignets de leur interlocut.eur.trice durant le temps qu'il leur plaira. Si les participant.e.s préfèrent éviter de se tenir par les poignets, ils se feront alors face durant minimum une minute.
Si échange verbal il y a durant "l'étreinte", il ne peut en aucun cas être vulgaire à moins d'un "arrangement" préalable entre vous, vous prendrez cependant garde à ne pas froisser les personnes jouant à proximité et qui pourraient se méprendre sur vos intentions !
À l'issue du rapport intime, la congaï remettra à son client une carte de jeu sur laquelle figurera de manière aléatoire une contamination vénérienne (le rapport intime, le montant négocié ne correspondait pas à ses attentes) ou une information intéressante (la congaï a apprécié la rencontre). Vous suivrez immédiatement les instructions y figurant.

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Une des particularités du service médical durant la bataille de DBP fut qu'à partir de l'instant où le rapatriement des blessés par voie aérinne fut rendu impossible, ils durent prendre en charge et soigner tous les combattants blessés ou malades. Au terme des combats, plus de 3500 blessés s'entassaient dans la boue des antennes chirurgicales.
Les chirurgiens ne sont pas à confondre avec les médic de section : un médic de section gère les 3 premiers "OUT", il appartient exclusivement aux chirurgiens (shaman.e au village Thaï), de soigner les joueurs recevant un quatrième "OUT". Pour les participants appréciant particulièrement le roleplay, vous pouvez aussi vous faire soigner par les chirurgiens et leurs assistants dès le premier "OUT".
Les chirurgiens disposeront d'au moins un véhicule pour les missions dans les postes avancés et vous recevrons dans leur antenne chirurgicale souterraine de Dien Bien Phu.

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Les soldats retranchés à Dien Bien Phu étaient accompagnés d'aumoniers militaires. Ces derniers assuraient leur office religieux auprès des combattants. Dans les villages de la vallée, se trouvaient des missionnaires, chargés de mener leur mission d'évangélisation auprès des autochtones.
Les prêtres furent considérés par le Vietminh comme un de leur pire ennemi ! Communisme et religion ne faisant pas bon ménage.
Le rôle d'aumonier ou de prêtre local dans le Jeu consiste à s'occuper de l'âme des combattants et des civils et à assurer leur office. Les curés disposent aussi d'une règle de jeu propre : l'extrême-onction !

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les shaman.es assurent une double fonction. Le rôle de guérisseur à l'instar des "chirurgiens" et celui de "prêtre". Rencontrer un.e shaman.e alors qu'on est blessé est une arme à double tranchant ! En effet, selon son humeur, ce personnage pourrait soit vous guérir, soit vous assassiner (règle de l'extrème-onction). C'est aussi un.e spécialiste des plantes, iel pourrait grâce à ses breuvages vous sauver ou vous empoisonner !
Ce personnage se trouve le plus fréquemment au village Thaï mais fréquente aussi le terrain, à la recherche des ingrédients pour ses breuvages. Iel peut être réquisitionné.e ou employé.e contre rétribution par les factions combattantes. Pour assurer ses missions, iel pratique toutes sortes de pratiques rituelles parfois étonnantes.

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Lorsque la Chine fut entièrement aux mains des communistes, elle voulu élargir sa sphère d'influence auprès de ses voisins. L'indochine de Ho Chi Minh, en pleine guerre d'indépendance, fut dès lors un allié précieux. La Chine approvisionna et entraîna sur son sol de nombreuses unités Vietminh, dont entre-autres, des divisions d'infanterie qui allaient quelques années plus tard assiéger le camp retranché français de Dien Bien Phu.
Pour le siège de DBP, le Général Giap fut flanqué de plusieurs conseillers militaires chinois. Dans leurs mémoires, Giap et les chinois se contredisent sur plus d'un point. Giap rejettant l'échec et le sacrifice des premières vagues d'assaut vietnamiennes qui furent massacrées inutilement sur le compte des chinois par exemple.

Deux places sont proposées aux personnes qui souhaiteraient incarner un conseiller chinois. Il s'agit d'accompagner le Général Giap sur le terrain de jeu et d'assurer sa protection mais aussi de lui rendre compte de la situation en effectuant des reconnaissances en profondeur dans le dispositif ennemi.

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Nous sommes à la recherche de photographes pour nos Ops. Plus d'informations en contactant directement les orgas via la page de contact