Vivez un weekend roleplay/airsoft en Indochine
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Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'Indochine, colonie française occupée par le Japon est en ébullition. Un mouvement nationaliste inspiré du communisme sino/soviétique nommé "Vietminh" et dirigé par le célèbre Ho Chi Minh proclame l'indépendance du Vietnam.
La France se remet lentement et difficilement des affres de la guerre mais ne peut se résoudre à perdre sa colonie d'Extrême-Orient.
En Chine, Mao Zedong, communiste, entame la reconquête de son pays en chassant du territoire les troupes républicaines du Kuomitang.
Dans le monde occidental, 1945 voit naître les premiers clivages "Est-Ouest", prémices de la "Guerre Froide".
De 1945 à 1950, la France sera seule face au Vietminh et ce dernier se battra en suivant les préceptes de la guérilla. À partir de 1950, la donne change, la Chine communiste devient le baîlleur du Vietminh en lui fournissant une aide matérielle et militaire conséquente, les guérilleros vietnamiens communistes deviennent alors une armée conventionnelle. C'est aussi à ce moment que Le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO) reçoit une aide substantielle des USA pour faire face à la montée en puissance du communisme dans cette partie du globe.
1953, le CEFEO a connu des défaites mais aussi quelques succès, les officiers supérieurs du haut commandement pour l'Indochine se succèdent.
Dien bien Phu était dans la stratégie du Général Salan, le dernier point du triangle de bases aéroterrestres Laï-Chau, Na-San, Dien Bien Phû. Ces bases, entourées par une action des maquis du GCMA (Groupement de Commandos Mixtes Aéroportés), devaient interdire toute offensive massive vers le Laos des forces Viet Minh sous le commandement du Général Giap. Salan parti, c'est au Général Navarre qu'il appartiendra de mettre en oeuvre l'ultime plan de son prédécesseur.
Navarre est livré à lui-même à son arrivée en Indochine, pays qu'il ne connaît pas, pire, aucun "but de guerre" ne lui a été assigné par le haut-commandement et les politiciens français. La France se désintéresse plutôt de cette guerre lointaine. Le général Navarre met en oeuvre la tactique de Salan en assignant ses troupes à la création du camp fortifié de DBP, mais ne tient pas compte du contexte et de la vision stratégique de Salan. En 1954, faute de moyens et d'intérêt politique, était-il seulement encore possible de gagner cette guerre côté français ?
Ðiện Biên Phủ signifie en français "chef lieu d'administration préfectorale frontalière", le nom du village principal occupant cette vaste plaine agricole entourée de montagnes dans le haut Tonkin, se nomme en réalité Muong Tahn. Cette vallée se trouve à proximité des frontières chinoise et laotienne, en plein Pays Taï (pays des Taï Dam). Hormis le village de Ðiện Biên Phủ, quelques autres petits hameaux bordent la rivière Nam Youm qui traverse la plaine.
Durant la seconde guerre mondiale, les troupes japonaises y érigèrent un aérodrome.
Outre sa valeur logistique (les cultures nourrissent pour partie le Tonkin), c'est aussi un verrou stratégique vers le Laos.
Malgré un service de renseignement compétent, des maquisards détournant des régiments entiers du Viet Minh loin de DBP et des troupes qui se sacrifieront au nom de la France, Navarre et son état-major tiendront une stratégie obsolète face à la détermination du Général Giap, surnommé le "Napoléon Rouge"
Le camp assiégé de toutes parts tiendra 57 jours avant de succomber aux coups de boutoir de l'ennemi. Il sera envahi par les troupes du Vietminh sans qu'aucun drapeau blanc ne soit érigé, la base Ðiện Biên Phủ mourra asphyxiée faute de renforts et de matériels.
Après la chute du camp, commencera alors une longue et pénible agonie pour la plupart des soldats faits prisonniers. Le Vietminh n'épargnera pas les troupes autochtones qui se sont battues côté français, tandis que pour les autres combattants, ils seront menés vers des camps de détention d'où très peu reviendront vivants. Le Vietminh n'adhère pas à la convention de Genève sur le sort réservé aux prisonniers de guerre et reconnaît encore moins le statut de "soldat" aux troupes du CEFEO qualifiées d'envahisseur colonialiste.
02
Nous sommes le samedi 6 mai 1954, dans ce qu'il reste du camp fortifié de Ðiện Biên Phủ. Les blessés s'entassent dans le dispensaire du Commandant-Médecin Paul-Henri Grauwin, il manque de tout pour soulager ces infortunés et ce malgré un dernier largage au matin, qui a vu l'essentiel du parachutage tomber entre les mains de l'adversaire.
Il en est de même pour les fantassins et les artilleurs, encore quelques cartouches ou obus et il faudra se battre au poignard.
Seule, Isabelle, une position fortifiée au sud du dispositif est encore en mesure de résister mais elle fait face à un pilonnage incessant du régiment d'artillerie 45 du VM (Viet Minh).
La suite ... à la lecture de ce site et en participant à cette opé airsoft-roleplay.
03
Les GN sont nés à la fin des années 1970, se diversifiant à travers des univers fantastiques, puis historiques, réalistes, et enfin futuristes. L'airsoft est né à peu près au même moment au Japon et a suivi sa propre évolution jusqu'au moment où des personnes se sont décidées à "fusionner" les deux pratiques.
Dans un GNsoft, les participants payants comme les organisateurs bénévoles se rassemblent pour créer un univers, ils ne s’inscrivent pas dans une démarche de consommateurs ou de marchands. Il n’est donc pas envisageable de participer à moitié à un événement. Venir juste pour vider des chargeurs avec des potes et passer un week-end en mode "costume-camping" au mépris du jeu n’est pas acceptable puisque cela revient à déforcer l’effort de la majorité pour son confort personnel.
Nous organisateurs feront tout notre possible pour vous immerger dans un thème donné, à vous joueur d'interprèter VOTRE personnage. L’immersion et la cohérence dépendent de nos efforts à tous, dans notre attitude, dans notre jeu, dans nos costumes, ... Tout le monde n’a pas la même expérience dans ces domaines, mais tous doivent tendre à l’amélioration. Inspirez-vous des costumes des autres,demandez-leur de l’aide ou des conseils, la famille du GNsoft se doit de se tirer vers le haut.
04
Actuellement, à cause des fluctuations à la hausse du coût des prestations et services de nos sous-traitants (assurances, locations diverses, traiteur, etc), il nous est pratiquement impossible de "fixer" un prix minimal pour ce weekend thématisé. Nos préférons plutôt indiquer un prix maximal quitte en cours de route à réviser le prix à la baisse, ou le cas échéant, à supprimer certains postes du budget prévisionnel (exemple : supprimer une animation de soirée).
Dans les activités de GN/airsoft, les participants ont plusieurs souhaits. Tout d’abord un scénario qui suit plus ou moins la trame historique, des missions, des objectifs puis de l’animation et du réalisme visuel. Le tout avec différents niveaux d’attente sur la qualité des prestations proposées, des tenues, etc ...
Côté organisateurs, comment offrir un prix "serré" pour garantir l’accessibilité au plus grand nombre tout en offrant une activité de qualité ?.
La réponse ne se trouve pas dans un budget puisque, actuellement, rares sont les organisateurs, arrivant à peine à équilibrer les coûts, sans investir en plus de leur temps, leur argent.
L’activité "Dien Bien Phu ne répond plus !" a une politique tarifaire permettant à toutes et tous de participer à nos activités tout en optimisant l'offre du terrain de jeu, des commodités de logement, de la thématisation et des repas. La P.A.F demandée correspond au "juste prix" pour une Op de ce type.